Les activités que le secteur de l’artisanat couvre sont très vastes et constituent une réelle opportunité d’avenir pour les jeunes. En effet, les formations dans ce secteur d’activité sont accessibles à tous dès la sortie de la classe de troisième. D’une manière générale, on peut qualifier d’artisan tout chef d’entreprise indépendant qui assure seul ou avec son conjoint la responsabilité de son entreprise. De plus, pour pouvoir attester son immatriculation dans le répertoire des métiers, chaque artisan doit disposer d’une carte professionnelle constituant une garantie de son savoir-faire auprès des consommateurs.
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA)
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat est issue de la loi du député Joseph Courtier du 26 juillet 1925 afin de représenter les intérêts généraux d’une grande partie de la population active (artisanat) auprès du pouvoir public. D’une manière générale, on peut qualifier d’entreprise artisanale toute entreprise dont le nombre de salariés est inférieur à 10. À noter que le secteur de l’artisanat se répartit en 4 types de métiers bien distincts dont l’alimentation, la fabrication, les services et les bâtiments. Sachez que le dirigeant de l’entreprise artisanale est le seul à supporter l’impôt sur le revenu qui correspond à l’imposition sur les bénéfices de l’activité. L’une des principales missions de la CMA est d’accompagner les artisans dans l’exercice de leur activité tout en assurant les intérêts du secteur. Autrement dit, la CAM soutient et accompagne toutes les démarches administratives des entrepreneurs du secteur de l’artisanat. De ce fait, tout artisan rencontrant des problèmes dans l’exercice de son métier pourra se rapprocher des collaborateurs de la CAM afin d’obtenir des conseils ainsi qu’une assistance. À noter que la formation professionnelle des artisans est également au cœur de l’activité de la CAM. Ainsi, on dénombre plusieurs Universités Régionales de Métiers et de l’Artisanat (URMA) et une centaine de centres de formation des apprentis (CFA) dans toute la France pour toute personne en quête de reconversion professionnelle ou pour les étudiants.
Quelques cursus pour obtenir le titre d’artisan
– CTM (certificat technique des métiers)
Il s’agit d’un diplôme de niveau 3 qui exige la maîtrise des savoirs de base. Autrement dit, la maîtrise des savoir-faire technologiques et professionnels, mais aussi des connaissances associées telles que les matières d’œuvre et les équipements. La formation a été mise en place par la CAM afin que l’apprenti puisse gagner en compétence et en autonomie directement sur le poste de travail.
– BTM (brevet technique des métiers)
C’est un diplôme de niveau 4 qui a pour objectif l’acquisition des savoirs indispensables pour maîtriser un métier. À noter que les connaissances acquises durant la formation procurent aux étudiants un haut niveau de compétences dans leur secteur d’activité. Le BTM est une formation complémentaire à laquelle seuls les titulaires d’un CTM, CAP ou d’un BEP dans le secteur concerné peuvent légitimement prétendre. Cependant, les étudiants justifiant d’une pratique professionnelle d’au moins 3 ans dans le secteur concerné par le BTM peuvent postuler. Il s’agit donc d’une formation très sélective.
– BMA (brevet des métiers d’art)
Pour pouvoir prétendre à ce diplôme, il faut au moins être titulaire d’un CAP ou équivalent. À noter qu’il s’agit également d’un diplôme de niveau 4 dont l’objectif est la conservation ainsi que la transmission des techniques traditionnelles. Sachez que ce diplôme forme des métiers peu courants tels que l’ébéniste, l’art du feu, l’art du bois, l’art du bijou et du joyau et bien d’autres.
– BTMS (brevet technique des métiers supérieurs)
Il s’agit d’un diplôme de niveau bac +2 délivré par la CMA, accessible à partir d’un Brevet professionnel (BP) ou d’un brevet technique des métiers (BTM). Cette formation permet une insertion professionnelle dès la fin de la formation, mais ne concerne que 3 spécialités dont : les métiers de la pierre, l’ébénisterie et les prothésistes dentaires.