L’installation électrique n’est pas une mince affaire puisque mal réalisée, elle cause du tort aussi bien aux personnes qu’aux biens. C’est pour pallier cet état de choses que certaines règles sont obligatoirement à respecter. Vous souhaitez en savoir plus sur ces dernières ? Ces règles présentées ci-dessous vous apporteront satisfaction.
Se référer à la norme NF C15-100
Avant de commencer des travaux liés à l’électricité, vous devez recourir à cette norme. Elle permet en effet d’assurer la sécurité et le bon fonctionnement de toutes les installations électriques.
Même si les schémas d’installation électrique existent aujourd’hui, très peu de personnes peuvent la réaliser de manière adéquate. Un professionnel qualifié comme CANOINE OLIVIER est donc à contacter pour une installation selon les normes en vigueur.
Le disjoncteur différentiel
Selon la norme NF C15-100, un câble R2V de section suffisante est à utiliser. Il permet la distribution du courant dans chaque point d’utilisation. En ce qui concerne la ligne extérieure, elle se doit d’être reliée convenablement, et ce de manière indépendante à un disjoncteur de 30mA.
Notez que ce dernier doit être situé à l’intérieur de la maison pour plus de sécurité. En cas de panne ou d’incident grave lié à l’électricité, le circuit extérieur peut être coupé. Et cela n’engendrera aucun risque de perturbation du circuit de la maison.
L’étanchéité des équipements
Tous les équipements de l’installation électrique extérieure se doivent d’être parfaitement étanches et enterrés. Pour plus d’étanchéité, les professionnels conseillent d’adopter des équipements avec des IP au-delà de 24.
Des IP44 ? 66 ou 68 sont recommandés lorsqu’il s’agit des appareils de piscine, d’arrosage ou encore de travaux publics. Par ailleurs, des boîtiers de connexion sont recommandés pour chaque luminaire installé à l’extérieur.
Le type d’installation
Deux types d’installation gouvernent l’installation extérieure : la pose enterrée et la pose apparente.
La pose enterrée
C’est une idée de génie et donc, elle est la plus conseillée. Mais, notez qu’elle comporte des normes qu’il faut respecter.
- Les câbles doivent être mis sous terre à une profondeur entre 50 et 85cm en tenant compte des surfaces. Cela permet d’éviter les probables écrasements de l’installation lors des passages quotidiens.
- Un conduit spécial doit abriter l’installation électrique avant qu’elle ne soit posée en pleine terre. Dans certains cas, elle est équipée d’une armure métallique ainsi que d’une gaine d’étanchéité.
- Un grillage de couleur rouge doit être posé autour de l’installation. Cela permet de signaler ultérieurement que des travaux d’électricité ont été réalisés à cet endroit.
- Les lignes à enterrer doivent être éloignées le plus possible des installations de gaz et d’eau.
L’installation apparente
Elle est adéquate lorsque l’endroit de la pose n’est pas atteint par l’humidité. C’est une solution qui est aussi adaptée aux installations intérieures. Elle est composée d’un boîtier étanche qui la protège et peut être posée dans une terrasse par exemple.
Les règles pour l’accessibilité des personnes handicapées
La norme NF C15-100 prévoit d’autres règles en ce qui concerne les personnes à mobilité réduite. Ainsi, lorsque le taux de luminosité devient assez faible, des dispositifs d’éclairage en extérieur doivent prendre le relais. Un minimum de 20 lux est nécessaire pour un éclairage de qualité et pour leur permettre de se déplacer facilement.
Aussi, les dispositifs de commande des divers dispositifs électriques ont l’obligation de porter des signaux lumineux. C’est un atout majeur qui leur permet de les repérer et de les utiliser plus facilement. Ces dispositifs se doivent également d’être placés à une hauteur raisonnable et dans un angle rentrant.
Plusieurs normes caractérisent les installations électriques en extérieur. Elles sont la plupart du temps obligatoires puisqu’elles participent à la sécurité de tous. Aussi, elles sont d’une très grande aide pour les personnes à mobilité réduite.